L’auteur Bruno Cathala (Five Tribes, Abyss, Pocket Madness, Les Chevaliers de la Table Ronde, Fourberies, et des tas d’autres) nous fait l’amitié de répondre à nos questions. La discussion tourne autour de plusieurs sujets permettant à l’auteur de parler de sa relation avec les illustrateurs et les éditeurs, de partager son sentiment vis à vis de Kickstarter ou encore de donner son regard sur les thématiques utilisées dans les jeux de société.
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7 commentaires
Galiat
26 août 2016 à 18 h 39 minTrès bonne interview. Manque un micro, mais les questions étaient intéressantes !
Moi qui commençait à saturer de Bruno Cathala (pas que ces jeux soient mauvais, mais j’ai l’impression qu’il y a deux jeux par an qui sort dont il est l’auteur et qu’on le voit tout le temps), j’espère qu’il va nous sortir un nouveau hit bientôt !
ignarebrute
30 août 2016 à 10 h 00 minL’interview est intéressante mais l’argumentaire sur kickstarter sonne tel qu’annoncé : il n’a pas vraiment d’avis sur la question alors il brode.
D’abord, il nous dit qu’un mec finançant sur kickstarter va dépenser plutôt 100 euros que 30, complètement gratuit. Ensuite, ça passe à 150 €, tout aussi gratuitement. Ensuite, il annonce que lorsque le mec obtient son jeu, il n’en aura plus l’envie, tout aussi gratos. “dans bien des cas il ne va jamais le jouer”, nous dit-il. On se demande bien pourquoi. Et l’effet pervers, selon lui, c’est que ces 150 € sont perdus pour le reste du commerce. “Tu pourrais même vendre des boites vides à 150 €”, dit-il.
Ca ne rime vraiment à rien, c’est un raisonnement qui se base exclusivement sur des hypothèses gratuites. Ca ne fait pas avancer le schmilblick, on dirait juste qu’il est gêné de ne pas participer à un système qui parfois simplifie bien des choses et permet de se passer des intermédiaires.
Maelstrom
13 septembre 2016 à 16 h 01 minBonjour,
Alors ce n’est pas tout à fait ce qu’il dit. Ce qu’il dit c’est qu’on va mettre X euros (on s’en fout du prix) sur un jeu qu’on veut jouer tout de suite. Seulement le jeu au final sortira au mieux 6 mois plus tard au pire un an voir plus et que donc pendant ce temps on aura “oublié” ce jeu et qu’on en aura pledgé un autre car il correspondra plus à notre envie du moment. Lorsque qu’on va recevoir le jeu, on aura “oublié” la dépense faite il y a 6 mois-1 an. D’où cette expression qu’on pourrait te vendre des boîtes vides à X euros.
Je pense que tu trouves son point de vue un peu fouillis car à mon avis l’interview c’est fait un peu rapidement. Si tu veux connaitre son avis plus en détail je t’invite à aller écouter le dernier poadcast de la radio des jeux qui durent plus de 3h et là à un moment il aborde beaucoup plus en détail cette question du kickstarter.
Car en fait cette notion de “vendre des boites vides” n’est qu’un des effets pervers du kickstarter, avec ce système tu négliges toute la chaîne de distribution, boutique, distributeur… Enfin écoute le poadcast il explique ça beaucoup mieux que moi ;)
Aslan85
5 septembre 2016 à 11 h 57 min“on dirait juste qu’il est gêné de ne pas participer à un système qui parfois simplifie bien des choses et permet de se passer des intermédiaires”
== C’est justement la ou je trouve sa position interessante. En tant que createur il aurait financierement plus a gagner de se passer d’intermediaire mais il retorque que c’est une vision courtermiste et que l’industrie a besoin de ceux-ci pour se perenniser.
C’est la meme position que tiens FibreTigre (co-createur d’Out There) y apportant d’autres arguments :
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/914320-kickstarter-ulule-co-avec-le-crowdfunding-le-pigeon-c-est-toujours-l-internaute.html
ignarebrute
6 septembre 2016 à 20 h 43 minCa me fait penser au début de la gravure de CD et des longues interview de Pascal Negre qui expliquait à quel point le rôle d’éditeur est essentiel. Fait est que si on arrive à faire sans, c’est que son rôle n’est pas essentiel. Bon courage pour démontrer le contraire !
“Le crowdfunding nie tout simplement le rôle “exécutif” du producteur” dit l’article. Et bien tant mieux : l’édition n’est pas une entreprise philanthropique, si elle se montre inutile, c’est à elle de se remettre en question et de se donner une utilité.
Je passe sur le reste de l’article qui mélange tout et n’importe quoi (un mec qui “se barre avec la caisse”, c’est une escroquerie, quel rapport avec le principe ?) et balance des propos aussi confus que tordus(“L’’entreprise est une prise de risque, mais que les risques incombent à 100% au client est une ineptie ! Historiquement, et alors qu’aucun outil de création ou de diffusion n’était disponible, les grands jeux indépendants n’ont jamais été créés de cette façon”. Ha bon ? Et définir grand jeu indépendant ? Historiquement soit, mais à partir de quand au juste ?
En fait, ce qui est amusant avec cet article, c’est qu’on peut se demander, effectivement, ce que fout l’éditeur. On sent que le texte n’a pas été relu avec sérieux, que personne n’a demandé à son auteur d’expliquer et justifier chaque paragraphe (presque tous aussi contestables les uns que les autres, non seulement pour le sens mais dans le choix des mots, des concepts évoqués jamais correctement définis). On sent aussi que personne ne lui a fait remarquer que le sujet abordé est bien trop vaste pour un si court article : ainsi, si on veut à tout prix disserter sur l’édition dans les jeux vidéos, encore faudrait-il évoque les grands éditeurs comme que EA Games, Rockstar, etc, Sega, sans faire l’impasse sur leurs déboires (conditions de démission du CEO d’EA Games, conditions d’édition de L.A. Noire, etc) Plus marrant encore, on se demande comment l’auteur a été rémunéré pour son « témoignage » et qui il est exactement (un auteur de jeux en ligne gratuit ?)
Rien n’est parfait, le mode de financement participatif n’est pas parfait, il est ce que les gens en font. Fait est que vouloir condamner un mode de financement qui a déjà permis à des projets d’éclore et d’avoir du succès alors qu’ils seraient mort dans l’oeuf sinon, c’est quand même une drôle de posture.
ignarebrute
6 septembre 2016 à 20 h 47 min(note : j’ai parcouru le blog de l’auteur de l’article http://fibretigre.blogspot.fr/ ; on a quand même affaire à un mec qui va à la FNAC pour se renseigner et acheter du matériel informatique. Ca en dit quand même long sur son rapport à la consommation.)
SilverArchon
15 septembre 2016 à 15 h 27 minC’est assez intéressant, surtout son point de vue sur le financement participatif (qui peut s’appliquer à d’autres milieux). Le titre est un peu trop putaclic en revanche.